La vie est faite d’étapes, parsemée de tournant et toujours pleine de surprise. Avant de devenir végétarienne, il y a maintenant 3 ans, je n’aurais jamais imaginé que ma conscience serait forte au point de me faire changer aussi profondément. Et pourtant, en ouvrant les yeux sur la réalité de la souffrance animale, j’ai découvert un nouveau monde mais aussi une nouvelle facette de ma personnalité. Ce chamboulement interne et externe pose de nombreuses questions. Je vous livre à travers cette nouvelle série d’articles, mes réflexions personnelles sur ce sujet, de plus en plus présent dans notre société.
La mesure du déclic
Pour commencer, il me semble important de revenir sur ce qui à mes yeux est à la base de mon choix de vie végé, le fameux « déclic ». Je ne vais pas vous parler de souffrance animale, d’éthique, ce que je considère comme ma motivation, mais plutôt de ce « quelque chose » qui me permet au quotidien d’avoir la force de suivre ce cheminement. En effet, ne plus vouloir contribuer à la maltraitance d’êtres sensibles est un objectif que je me fixe chaque jour. Mais, si ce sentiment est moteur, ce n’est pas seulement lui qui me donne la force de dire non à chaque plat carné que l’on peut me proposer.

Le poids de la connaissance
Si la nuance peut sembler difficile à concevoir, elle est pour moi centrale. Depuis que je suis végétarienne, j’ai conscience des conséquences de la consommation de viande sur la vie et la mort des animaux. Mais cette conscience, je l’ai eu en même temps pour les produits laitiers ou encore les œufs. Et pourtant, j’ai mis plus de 2 ans avant de franchir le cap du végétalisme. J’avais beau savoir, avoir vu la vérité en face, ce n’était malheureusement pas assez pour faire pencher la balance.
La balance. Le voilà mon déclic. La notion de balance, de mesure entre le pour et le contre, le bon et le mauvais.

C’est peut-être triste à dire, mais pour ce qui touche à la nourriture, j’ai toujours fonctionné ainsi. Avant de choisir d’avaler quelque chose, il y a une sorte de calcul entre, d’un côté, le plaisir que va me procurer cet aliment, et de l’autre, le reste. Le reste inclut aussi bien l’apport nutritionnel que la provenance du produit ou encore sa valeur morale. C’est pour cette raison que je n’ai jamais réussi à me restreindre en ce qui concerne certains aliments (#cookiesauchocolat), car l’émotion gustative est seule, d’un côté de la balance.
De quel côté tu penches ?
Ainsi, je suis devenu végétarienne, puis végétalienne, le jour où, la réflexion avait fait suffisamment son chemin pour que la culpabilité et le dégoût lié au traitement des animaux pèse plus lourd dans la balance que mon simple plaisir.
Et finalement, à mes yeux, c’est ça qui se produit lors du fameux « déclic ». C’est quand votre esprit n’est plus en mesure de ressentir suffisamment de satisfaction en dégustant un aliment, que ce sentiment est trop imprégné de conséquences morales opposées à vos propres valeurs.
Avant ce parcours personnel qui peut être plus ou moins long, je pense que l’on peut savoir les choses, sans qu’elles soient suffisamment imprégnées en nous pour impacter nos actes. Et au contraire, une fois que le poids à penché de l’autre côté, la décision est tranchée, le psychologique prend le pas sur le physique et les saveurs deviennent intimement liées à notre choix moral.

Je sais bien que cette vision est la mienne et qu’elle n’est probablement pas partagée par tous, je rappelle donc que je ne fais que vous présenter mon point de vue pour enrichir la réflexion. N’hésitez pas à faire de même ! Et si vous voulez continuer la réflexion, vous pouvez aussi lire mon article sur le végétarisme et la timidité !
Alors, selon vous, c’est quoi ce fameux « déclic » ?
Julie
Cet article vous a plu ?
N’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux et à épingler les photos sur Pinterest !
2 Comments
J'aime beaucoup cette nouvelle catégorie d'article, les réflexions sont toujours intéressantes 😉
Je partage ton point de vue concernant cette balance. La prise de conscience n'est pas synonyme de vrai changement à chaque fois. Il faut s'approprier ce nouveau mode de pensée et l'intégrer à son quotidien etc…
J'ai déjà hâte de lire les prochains,
Bisous ma belle <3
4 mai 2017 at 16 h 58 minCoucou ma jolie,
Merci pour ton retour ! C'est pas évident pour moi d'exprimer mon point de vue sur le sujet, mais en procédant comme ça, petit à petit ce sera plus simple !
Des bisous !!
8 mai 2017 at 19 h 44 min